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Communiqué de presse – le 02/07/2025
Alors que la France entre dans la période estivale, la FNAIM publie sa nouvelle étude annuelle sur le marché immobilier des stations balnéaires françaises. Menée sur 517 communes littorales, cette analyse dresse un panorama complet d’un segment toujours à part du marché immobilier. Alors que les prix y restent en moyenne 50 % plus élevés que dans le reste de l’Hexagone, la demande reste vive, portée par des acquéreurs en quête de qualité de vie et par le phénomène de « marché de repli » pour de nombreux retraités. L’étude met aussi en lumière l’effet limité, pour l’instant, des risques climatiques sur les prix et les dynamiques d’achat.
Des prix en forte progression depuis 10 ans
Au 1er mai 2025, le prix moyen dans les 517 stations balnéaires recensées par la FNAIM s’établit à 4 578 €/m², contre 2 950 €/m² en moyenne pour la France métropolitaine.
Premier constat, le prix des logements dans les stations balnéaires a davantage augmenté que sur le reste du territoire (+38% depuis 2014 contre +22%), notamment pour les maisons durant la période post-covid : en 2 ans, entre juillet 2020 et juillet 2022, les maisons dans les stations balnéaires ont progressé de +25% (contre +16% pour les maisons en France métropolitaine), soit plus de +1% par mois sur cette période.
Après un léger repli en 2023 (-1,4 %), les prix se stabilisent depuis 2024 (+0,2 % sur 16 mois), affichant une meilleure résistance qu’au niveau national.
Comme le souligne Loïc Cantin, président de la FNAIM : « Le marché des stations balnéaires conserve toute son attractivité, témoignant de la place de la France comme première destination touristique mondiale. Porté par la demande de qualité de vie, par un public de retraités ou de Français cherchant une résidence secondaire, il devrait continuer à bien se tenir dans les années à venir. »
Un marché prisé des seniors et des acquéreurs en quête de qualité de vie
Le profil des acquéreurs témoigne de l’attrait spécifique de ces territoires : l’âge moyen des acheteurs dans les stations balnéaires est de 55 ans (contre 45 ans en France métropolitaine), avec une forte proportion de seniors (41 % de 60 ans et plus).
La clientèle reste majoritairement française, mais les acheteurs étrangers sont bien représentés (8 %), en particulier Britanniques, Belges et Néerlandais.
Une forte hétérogénéité régionale
Les stations les plus chères se trouvent en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (5 842 €/m²) et Nouvelle-Aquitaine (5 132 €/m²), tandis que la Bretagne (3 483 €/m²) et la Normandie (3 543 €/m²) restent plus accessibles.
Sur un an (entre le 1er mai 2024 et le 1er mai 2025), seule la région Bretagne a vu le prix de ses stations balnéaires diminuer (-2,0%), et seule la région Corse a vu le prix augmenter (+8,0%). Les autres régions ont des prix globalement stables sur un an avec des variations comprises entre -0,2% et +0,7%.
Parmi les communes plus onéreuses de France se placent des villes du Sud, avec en tête Saint-Jean-Cap-Ferrat (16 642 €/m²), Ramatuelle (15 844 €/m²) et Saint-Tropez (14 774 €/m²).
Un marché toujours peu sensible aux risques climatiques
Malgré les menaces croissantes liées au changement climatique (érosion côtière, submersion marine, sécheresse, températures extrêmes, érosion, …), ces risques pèsent encore peu sur les prix. Parmi les stations balnéaires identifiées à risque (par exemple : Saint-Malo, La Baule-Escoublac, Lège-Cap-Ferret, Cassis, Granville, Quiberon, Biarritz ou Sète, …), les hausses de prix ont même été plus marquées jusqu’en 2022. Depuis 2023, leur évolution est comparable à celle des autres stations.