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Action Cœur de Ville

Action Cœur de Ville

Revitaliser les centres-villes des villes moyennes et y améliorer les conditions de vie des habitants par la rénovation du parc immobilier : tels sont les objectifs du plan "Action Cœur de Ville".

Action coeur de ville

Article validé par un juriste FNAIM
Dernière mise à jour : juillet 2020

Les villes de taille moyenne représentent près du quart de la population française et sont une réelle source de dynamisme à la fois économique, social et culturel.

Certains centres-villes souffrent cependant d’un manque d’attractivité, d’un parc immobilier vieillissant et dégradé, ou d'un déficit de vitalité commerciale. C’est dans cette optique de revitalisation des villes moyennes qu’a été lancé le plan national « Action cœur de ville».

Programme Action cœur de ville

Quels sont les objectifs d’Action cœur de ville ?

Le plan d’Action cœur de ville a été lancé en décembre 2017 et est porté par le Ministère de la Cohésion des territoires. Il compte dans son programme 222 villes moyennes sur tout le territoire français (métropolitain et outre-mer).
Nous pouvons ainsi citer en exemple : Limoges, Quimper, Melun, Chambéry, Avignon, Bastia, ou encore Cayenne (Guyane), Fort-de-France (Martinique), Basse-Terre (Guadeloupe), St-Joseph (Réunion), Dembéni (Mayotte).

Les objectifs principaux de ce programme visent à :

  • améliorer les conditions de vie des habitants (notamment par une rénovation de l’immobilier dégradé)
  • redonner de l’attractivité aux centres-villes pour en faire de véritables moteurs de dynamisme dans la vie économique, culturelle et sociale.

Par ces deux objectifs, ce sont de nombreux pans qui visent à être travaillés et favorisés comme l’habitat, l’emploi, les transports et la mobilité, l’offre éducative et sportive, la valorisation de la culture et du patrimoine, les petits commerces ou encore la transition écologique.

Ce programme a pour vocation de soutenir les collectivités locales dans la mise en place des actions de redynamisation de leurs centres-villes, mais également de convaincre les différents acteurs d’investir dans ces derniers.

Zoom sur les villes moyennes

Pourquoi axer le programme Action cœur de ville sur les villes moyennes ?

Celles-ci représentent une partie intégrante de notre territoire, et pour cause :

  • elles comptent 23% de la population française
  • elles concentrent 26% de l’emploi
  • elles accueillent 36% de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur
  • elles regroupent un tiers des établissements de santé

Mais on relève également des indicateurs témoignant de certaines difficultés et une perte de dynamisme des centres-villes :

  • Un taux de pauvreté de 17,8% (contre 14,5% au niveau national)
  • Un taux de vacances des logements de 8,2% (contre 6,6% au niveau national)
  • 82% des villes moyennes un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale

C’est à partir de ce constat que se construit le programme Action cœur de ville et sa volonté de revitaliser ces communes qui jouent un rôle essentiel dans le paysage français et viennent en complément des grandes métropoles et zones rurales.

Action cœur de ville : quel plan d’actions ?

L’organisation d’un projet commun

Le programme Action cœur de ville fédère plusieurs parties prenantes pour mener à bien ses objectifs :

  • Le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires qui pilote et coordonne l’ensemble du dispositif, et anime le comité technique national réunissant les ministères et partenaires concernés.
  • Les élus locaux : mairies, intercommunalité, préfets départementaux et régionaux, …
  • Les partenaires régionaux et locaux, à la fois publics et privés.
    Dont les trois partenaires financiers nationaux : la Banque des territoires, Action logement et l’Agence nationale de l’habitat.

En 2018, les 222 villes bénéficiaires ont signé la convention-cadre Action cœur de ville qui les engagent avec les partenaires.
Puis a suivi une phase de diagnostic complet par les communes pour définir le périmètre des actions à mener.
Depuis 2019, le programme est ainsi entré en phase de déploiement des projets définis.
Le programme est enrichi en continu par de nouveaux dispositifs législatifs et de nouveaux partenariats.

Un budget pour mener à bien les actions

Pour aider les territoires à développer leurs projets, plus de cinq milliards d’euros ont été mobilisés à l’échelle nationale sur une durée de cinq ans.

Suite aux études et diagnostics menés, un plan d’actions de revalorisation est défini en se basant sur cinq axes :

  • L’habitat : réhabilitation et restructuration de l’habitat en centre-ville
  • Le développement économique et commercial : nouvelles implantations d’artisans et entreprises pour dynamiser l’activité économique
  • L’accessibilité, la mobilité et le développement des connexions
  • L’urbanisme et l’aménagement : valorisation des espaces publics et du patrimoine
  • Les services aux habitants : rénovation et extension des équipements de loisirs et de culture, et développement des services publics

Propositions de la FNAIM en matière de rénovation énergétique pour relancer la filière du logement

Innover pour donner les moyens aux ménages de la rénovation énergétique :

  • Créer un dispositif unique, simple et universel de soutien aux travaux de rénovation énergétique
  • Inciter les banques à soutenir l’effort des ménages
  • Doubler le plafond des déficits fonciers imputable sur le revenu du bailleur, si le montant des travaux est composé pour 40 % de montant de travaux d’économie d’énergie (collectif ou individuel)

Relancer la filière du logement